Avec cette exposition, il s’agit de mettre en avant les déplacements physiques d’archives et d’objets, et à travers eux des individus, qui illustrent des situations complexes : de la France vers l’Allemagne, de l’Allemagne vers la France, de la France vers la Suisse, etc. Ces déplacements sont appréhendés à travers des petits objets qui permettent de retracer des itinéraires, tels ceux fabriqués clandestinement en prison ou ceux réalisés en déportation, en passant par exemple par les billets jetés des trains. Mais on pense aussi aux traces des retours des milliers d’individus sur le sol national à la Libération, ramenant avec eux quelques effets dont l’importance est parfois capitale dans les processus de reconstruction individuelle et mémoriels.
L’exposition se découvre en trois parcours :