Search
Close this search box.

Enseignements artistiques renforcés

Classes à horaires aménagés

La classe à horaires aménagés est un dispositif d’éducation artistique et culturelle permettant aux élèves d’école élémentaire et de collège d’approfondir leurs connaissances et leurs pratiques dans un domaine artistique : arts plastiques, cinéma, danse, musique ou théâtre.

Chaque année, plusieurs demandes d’ouverture sont soumises à la décision rectorale. Pour aboutir, ces démarches doivent s’appuyer sur une expérience confirmée de pratique artistique par une équipe motivée et expérimentée dans un domaine précis, soutenue par le chef d’établissement ou l’IEN.

Si les textes officiels ont permis la création de ces classes dans les domaines de la musique (2002), de la danse (2007) et du théâtre (2009), il est possible, sur ces exemples, de proposer des classes dans d’autres domaines artistiques.

Un assez long processus d’ouverture

Une fois la décision prise de solliciter une ouverture, la première étape consiste évidemment à en informer l’IA-DASEN qui, jugeant d’une telle opportunité à l’échelle de son département, pourra encourager ou non le projet.

En fonction de ce premier avis débute la préparation du dossier qui prend généralement un temps très long : le dossier étant à déposer début novembre, il est recommandé de s’y prendre plusieurs mois à l’avance. L’établissement contacte alors l’inspecteur du domaine artistique envisagé, la DRAEAC et le bureau de la DOSEPP 5 qui instruit le dossier au rectorat, afin de prendre conseil et de s’informer des différentes conditions.

Une classe à horaires aménagés est nécessairement un projet de territoire. À ce titre, une ou plusieurs collectivités locales sont associées au projet, notamment par le biais du choix comme du financement de l’intervenant artistique, dans le cadre d’un partenariat conclu avec une structure et/ou un artiste. Pour des classes musique et/ou danse, il s’agit notamment des conservatoires ; pour les autres, il s’agit de compagnies, artistes individuels, etc. pour lesquels il convient de privilégier un ancrage dans le territoire. La prise en charge financière des intervenants est traditionnellement réalisée par la(es) collectivité(s). Les équipes travaillent alors le projet de la classe, en fonction des programmes existants officiellement (pour la musique et la danse) ou non (le théâtre, les arts plastiques…).

Les principaux écueils à éviter

Pour se donner toutes les chances de réussite, il faudra veiller à respecter un certain nombre de points :
- la classe s’appuie sur des expériences dans le domaine concerné d’au moins deux ans avant l’ouverture, sous forme de partenariats artistiques et culturels ou d’actions d’envergure ;
- le volume horaire hebdomadaire supplémentaire doit être d’au moins 3h et jusqu’à 6h par niveau, en plus de l’éventuel horaire « réglementaire » ;
- une pratique artistique est indispensable, (de 2 heures hebdomadaires pour le théâtre, par exemple) ;
- la pratique artistique doit rayonner auprès du reste de l’école ou de l’établissement ;
- les enseignants doivent avoir une certification dans le domaine artistique concerné ;
- le projet doit prévoir un certain nombre de sorties, de rencontres, d’échanges ;
- les enseignants assurent l’éducation culturelle du domaine, tandis que la pratique est le fait des intervenants artistiques dont le choix doit être validé par la DRAC ;
- le dossier présente une annexe budgétaire qui sera la plus précise possible ; une partie des dépenses (sorties, par exemple) sera le fait de l’établissement sur ses fonds propres, tandis que le reste (financement de l’intervenant) échoie plutôt à la collectivité, dont l’engagement doit donc être réel ;
- le dispositif est lancé pour un niveau la première année (6e ou 5e par exemple) et gagne un niveau supplémentaire chaque année ;
- les élèves doivent avoir la possibilité de poursuivre leur pratique artistique dans l’établissement où ils poursuivront leur scolarité, dans le cadre d’une option de la même spécialité en lycée par exemple.

Une fois déposé en novembre, le dossier est instruit par la cellule Offre de formation au rectorat qui recueille l’avis de l’inspecteur de la spécialité, du DRAEAC, de l’IA-DASEN, de la DRAC, avant de le présenter au recteur. Si l’arbitrage est favorable, le dossier est présenté ensuite en CAEN et CDEN et la décision en est communiquée aux intéressés en mars-avril afin de pouvoir préparer en ce sens l’année suivante.

L’obtention de classes à horaires aménagées est donc d’abord affaire de temps, de motivation d’une équipe pédagogique soudée derrière son chef d’établissement, et de partenariats territoriaux et artistiques solides.

Les CHA sur ADAGE

Sur la plateforme ADAGE, les classes à horaires aménagés sont à renseigner dans l’onglet “enseignements artistiques”.

Cadrage institutionnel

Contacts - académie de Besançon

DRAEAC site de Besançon

03 81 65 74 04 | draeac@region-academique-bourgogne-franche-comte.fr

Contacts - académie de Dijon

DOSEPP 5

03 80 44 85 97 | dosepp5@ac-dijon.fr

DRAEAC site de Dijon

03 80 44 89 77 | draeac@region-academique-bourgogne-franche-comte.fr

À lire aussi

Aller au contenu principal